"J’ai souvent cette pensée qui revient.
Il faut arrêter de faire des spectacles !
Le spectaculaire est mort !
L’effet de l’annonce de la mort de Dieu au XXème siècle a provoqué non pas la disparition de Dieu mais sa diffusion et sa démultiplication dans d’autres sphères de la société.
De la même manière le spectacle a muté et est allé se loger dans de nouvelles contrées. Moins attendues, plus intimes. J’en viens même à penser qu’il est allé se loger en chacun de nous. Que nous sommes chacun·es devenu·es les petits théâtres de nos petites existences.
Alors à quoi bon fabriquer à nouveau ce que nous maîtrisons à la perfection ?
…Peut-être pour tenter d’y faire jaillir d’autres petits théâtres dont nous n’avions même pas soupçonné l’existence."